Après avoir remporté le grand prix de la presse pour le meilleur reportage au Festival du film de Tours, le cinéaste Denis Boivin (né rue Mgr Dumas à Loretteville) présentait, le 13 février dernier, son film LE PARDON dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois au Musée de la Civilisation. Son documentaire a d'ailleurs été accueilli très favorablement par tous les médias d'information, dont entre autres Le Journal de Québec et Le Journal de Montréal, Le Devoir et Le Soleil.

Il a avoué avoir, depuis longtemps, un projet de grand film sur Marie de l'incarnation, née justement à Tours, sans pourtant avoir réussi à concrétiser ce rêve. Intéressé par la vie de cette première missionnaire française du Nouveau Monde, Denis Boivin a rédigé une thèse de maîtrise en théologie à l'Université Laval sur Marie de l'Incarnation, ce qui l'a mis en contact avec plusieurs groupes religieux dont les anglicans qui lui ont proposé de faire un documentaire sur le pardon.

Traiter d'un thème aussi abstrait n'est pas chose facile et notre cinéaste a dû s'inspirer d'un fait vécu pour monter le scénario et c'est ce qui a donné à son film une telle authenticité. Ce film d'environ une (1) heure raconte le cheminement vers le pardon des parents des victimes des "monstres du pont" Jacques-Cartier, en 1979.

C'est un film à ne pas manquer. Car jamais vous ne pourrez vous "le pardonner".

C'est en France, à Tours, où il a remporté le grand prix "Henri Langlois", qu'il complétera un court métrage sur la prévention du Sida.

Nous pouvons encore une fois être fiers du succès remporté par un gars de chez nous, un cinéaste de Loretteville qui a su faire preuve de détermination pour arriver à atteindre le sommet.